La voie ferrée de Montréal à Toronto sillonne la campagne ontarienne , longeant parfois l'autoroute (410), parfois la petite route 2, mais toujours en laissant deviner la proximité du fleuve Saint-Laurent. Cependant, ce n'est qu'à partir de Cobourg que le magnifique lac Ontario se révèle vraiment à notre vue depuis le train.
La voie ferrée a succédé au transport fluvial au XIXe siècle. Comme les villages étaient parsemé le long du cours d'eau, le train a suivi le tracé de la berge, favorisant le développement industriel. Au fil des ans, les routes se sont également développées dans le même but. En conséquence, aujourd'hui le train nous dévoile un paysage d'usines, des cours industrielles aux allures de dépotoirs et des résidences aux allures de taudis sur une grande partie de son parcours. Heureusement que les terres agricoles sont nombreuses.
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