mercredi 26 décembre 2012

Marco Polo - le grand voyageur

Marchand vénitien parti vers la Chine dès l’âge de dix-sept ans aux côtés de son père, Marco Polo fut le premier artisan de la connaissance de l’Extrême-Orient en Europe. Ses récits immortalisés dans «Devisement du monde», renommé par la suite «Livre des merveilles du monde», firent le tour des cours royales et influencèrent les plus grands explorateurs, tel Christophe Colomb.

Marco Polo raconte ce qu'il a vu ou entendu dire ; il livre des anecdotes et insiste sur la vie quotidienne, les religions et les combats des peuples visités. Il note les activités économiques, décrit la faune et la flore, les villes des pays traversés... Le Devisement du monde reprend les deux voyages effectués par les Polo, en 1260, sans Marco, puis en 1271, avec lui et s'articule en trois livres : l'itinéraire par le Proche Orient, l'Asie Mineure et l'Asie centrale vers le Catay ; le séjour dans l'empire de Catay ; l'itinéraire par la voie maritime de l'Asie du Sud-est puis par l'Inde jusqu'à l'Asie Mineure. Tout au long du récit, Marco Polo fait preuve d'une précision documentaire qui n'exclut pas parfois la naïveté ; de qualités d'observations qu'on ne soupçonnerait pas chez un homme de son époque et qui expliquent peut-être que les contemporains de Marco Polo aient d'abord cru qu'il avait fait preuve d'imagination.

Imago mundi de Pierre d'Ailly
Les descriptions de Marco Polo eurent ainsi peu d'effets immédiats, mais il semble bien qu'une carte illustrant ses découvertes ait été tracée sur le mur de la salle dite "des deux cartes" du palais ducal de Venise. Elle existait encore en 1449 quand le sénat décide de la rénover, avant d'être détruite en 1483. Une de ces cartes devait être copiée en 1426 pour Don Pedro de Portugal. Les cartes du XIVe siècle, celles de Pietro Vesconte par exemple, qui connaissent les itinéraires de Rubrouck, peut-être par l'intermédiaire de Roger Bacon, et de Plan Carpin, ne font pas allusion de façon significative au "Devisement du monde". L'Atlas catalan, à la fin du XIVe siècle, est l'une des premières cartes à lui emprunter des toponymes, voire des fragments d'itinéraires. Plus tard, sur la carte de Fra Mauro (1459), l'influence du récit de Marco Polo deviendra plus significatif. On en trouvera trace également sur les cartes de Henricus Martellus Germanus (v.1480-1496), sur celle de Ruysch imprimée en 1507 et sur le globe de Behaim. Quant au Devisement du monde il était, avec l'Imago mundi de Pierre d'Ailly, l'un des ouvrages de référence de Christophe Colomb. Ce dernier ouvrage est illustré d’une carte du monde, encore influencée par les cartes T-O (Terrarum orbis) du Moyen Âge. Contrairement à la plupart des cartes médiévales, elle place le nord en haut de la page. La terre apparaît sous forme de globe divisé en zones climatiques, et les terres émergées sont rassemblées dans l’hémisphère boréal. Christophe Colomb possédait un exemplaire plus tardif (vers 1487 ?) de l’ouvrage de Pierre d’Ailly lorsqu’il embarqua pour son premier voyage vers l’Amérique. Cet exemplaire annoté de sa main est conservé dans la bibliothèque Columbine de Séville.


mardi 18 décembre 2012

Comme les grands explorateurs - Mars

Sir Martin Frobisher (1535-1594)
fit plusieurs voyages vers le Nouveau
Monde pour y rechercher le passage
du Nord-Ouest. Il explora à cette
occasion une grande partie du Canada.
Depuis toujours, l'Homme a été attiré par l'inconnu. Bien que je sois très critique sur l'attribution par les historiens des titres de découvreur officiel, Christophe Colomb, Fernand de Magellan, Vasco de Gama, Jacques Cartier, Samuel de Champlain et bien d'autres ont depuis mon enfance meublé mon univers imaginaire de l'exploration et de la découverte.

Maintenant que notre planète semble avoir révélé tous ses secrets géographiques, l'exploration est passée à un niveau supérieur, soit la partie de l'univers connu. Voici une vidéo qui m'a permis de visualiser ce que seront nos futurs explorateurs et découvreurs. En route pour la planète Mars...