mercredi 28 décembre 2011

Andalousie

Nous effectuons un séjour exploratoire dans la région d’Andalousie en Espagne. Du balcon de notre hôtel situé en bord de Méditerranée, nous pouvons voir au loin la Sierra Nevada recouverte de neige et de petits voiliers blancs naviguer sous le ciel bleu azur. Málaga, Córdoba, Granada, Séville, sont autant de lieux chargés d’histoire de l’ancienne Al-Andalus qui motivent notre voyage hivernal dans cette région. Al-Andalus est le terme qui désigne l'ensemble des terres de la péninsule ibérique et de la Septimanie qui furent sous domination musulmane au Moyen Âge (711-1492). L'Andalousie actuelle, qui en tire son nom, n'en constitua longtemps qu'une petite partie. La conquête et la colonisation du pays par les Maures furent aussi rapides qu'imprévues et correspondirent à l'essor du monde musulman. Al-Andalus devint alors un foyer de haute culture au sein de l'Europe médiévale, attirant un grand nombre de savants et ouvrant ainsi une période de riche épanouissement culturel. Nous résidons à l’hôtel  Pez Espada situé à la frontière des communes de Torremolinos et Benalmeda sur la Costa del Sol.

Noël au XIXe siècle

Cette semaine j'ai découvert le «Village Québécois d'antan» de Drummondville au Québec à l'occasion d'un concert chorale donné à l'intérieur de l'église de bois St-Frédérik. Pendant la période des fêtes, le village se transforme en un immense décor de Noël. Les bâtiments prennent des allures de pain de sucre. Pas moins de sept maisons sont transformées en boutique offrant des produits de la région. Impossible de ne pas se rappeler des scènes d'antan en se promenant sur la rue principale du village à bord de la carriole tirée par deux magnifiques chevaux. Quel calme!

lundi 7 novembre 2011

Philosophie du voyage et de vie

Voyez ci-dessous une vidéo réalisée par une participante de la Course autour du monde diffusée par Canal Évasion. En quelques minutes, Geneviève expose dans cette courte fiction toute ma philosophie du voyage. Bravo!

CE1108-Reportage-Genevieve from Évasion on Vimeo.

vendredi 21 octobre 2011

Zorba le Grec à Ottawa

La communauté grecque d'Ottawa a réalisé un « flash mob » au marché By d'Ottawa afin de promouvoir le Festival 2011.

lundi 17 octobre 2011

Super aubaines au départ de Montréal - YULdeals.com

Il s'appelle Chris Myden et se décrit comme un « travel junkie ». Son site YULdeals.com propose des spéciaux extraordinaires qu'il partage avec les voyageurs. Pour connaître qui est Chris et quels sont ses objectifs, consultez l'article de Marie-Josée Gagnon, blogueuse pour MSN Voyages.
Merci à Joanne de Laval de m'avoir fait connaître ce site.

Un outil pour découvrir les lieux historiques

Toujours en version bêta, Historvius vous aide à découvrir les sites historiques dans le monde, les trésors nationaux les plus célèbres, des joyaux cachés souvent oubliés. Vous obtiendrez des informations sur chaque site historique, les coordonnées et les commentaires d'autres utilisateurs, tout ce qu'il faut pour préparer ou documenter vos vacances historiques.
Que vous ayez déjà réservé votre voyage, que vous soyez en quête d'inspiration ou tout simplement  passionné d'une période particulière de l'histoire, cette base de données sur les lieux historiques vous permet d'explorer le monde historique dans le confort de votre foyer et de construire votre propre itinéraire sur mesure.

dimanche 16 octobre 2011

Jean Béliveau, globe-trotteur

Le 18 août 2000, à 9 h, Jean Béliveau part de Montréal. Son but est de faire le tour du monde à la marche pour promouvoir « la Paix et la non-violence au profit des enfants du monde ". Voyageur solitaire, il n'a pour tout compagnon, qu'un tricycle à bagage qui contient un peu de nourriture, ses vêtements, une trousse de premiers soins, une petite tente et un sac de couchage. Il est revenu à Montréal aujourd'hui. Bravo pour cet exploit hors du commun!

jeudi 13 octobre 2011

Voyage au long court en vélo électrique solaire

10 000 km en solitaire, 2 continents, 12 pays traversés et un lever de soleil symbolique sur les pentes du Mont Fuji, le périple « Sur la Route Soleil Levant » a touché à sa fin dans les rues de Tokyo. Pendant plus de 4 mois à l’été 2010, Florian Bailly a traversé l’Europe de l’Est, la Russie, la Chine. Il a dû faire face à la pluie, la chaleur parfois étouffante et les montagnes pour atteindre son but, le Mont Fuji au Japon. Départ de Chambéry en Savoie puis l’Italie, les pays de l'Europe Centrale, l’Ukraine, la Russie, et la traversée des steppes jusqu'au massif du Tian Shan et ses sommets à 7000 m et ses cols dépassant les 3000 m d’altitude. De là, il entre en Chine pour la traversée du désert du Taklamakan, un des plus rudes au monde puis la traversée de la Chine de l’intérieur de la grande muraille jusqu’au Pacifique. Il prendra finalement le bateau, avant de finir sa course au Japon sur les pentes du Fuji Yama et dans les rues de Tokyo.
C’est grâce à son vélo hybride avec assistance électrique et des panneaux photovoltaïques pour recharger les batteries qu’il a effectué ce périple écologique. À chaque arrêt, il a déplié ses panneaux solaires pour accélérer le stockage d'énergie. Après des journées peu ensoleillées, il branchait ses batteries sur secteur pendant la nuit.
« J'ai mis quatre mois pour tout boucler, il m'en aurait fallu six sur un vélo normal », estime-t-il. « Dans quelques années, on devrait pouvoir fabriquer des panneaux solaires de voyage et des batteries plus légères. Cela permettrait à beaucoup de gens de voyager écologique » déclara-t-il à son retour.
Son vélo a fait sensation auprès des populations locales : « Ce vélo a vraiment été un atout pour moi, insiste Florian Bailly. Il a attisé la curiosité des gens et accru leur sympathie. Quand j’ai eu des soucis mécaniques, on m’a tout de suite aidé, c’était une manière pour eux de soutenir mon aventure et mon projet », raconte Florian.
Il a écrit un ouvrage de 115 pages, style carnet de voyage illustré. Cet ouvrage revient en détail sur la phase de préparation et sur le déroulement de cette première en vélo électrique solaire. De plus, il en a aussi produit un film, disponible en DVD.
Pour consulter son site. cliquez ici

dimanche 18 septembre 2011

Le Mexique par la route - sondage

Après avoir écumé les routes du Canada et des États-Unis continentaux, quoi de plus naturel que de planifier un voyage en Amérique centrale et même en Amérique du Sud par la route. Pour certains c’est en moto, en véhicule récréatif ou même en vélo qu’un tel voyage est planifié avec comme but de traverser les Amériques du nord au sud. Pour d’autres, c’est un périple annuel qui permet de fuir les hivers rigoureux du nord pendant les mois de novembre à avril en s’abritant soit au Mexique, au Costa-Rica ou au Panama.

De tout temps, l’obstacle principal à franchir fut l'isthme de Darien, un des rétrécissements de l'isthme de Panamá qui relie l'Amérique du Nord à l'Amérique du Sud, devant être franchi par bateau, signifiant que les véhicules doivent être embarqués sur des navires de transport tandis que les passagers effectuent la traversée en avion.

Mais depuis une dizaine d’années, un autre obstacle est apparu sur la route du sud. Il s’agit de la violence sévissant le long de la frontière mexicaine. La bande frontalière jusqu’à 150 kilomètres à l’intérieur du Mexique et même du côté américain est devenue graduellement une zone de guérilla entre bandes de trafiquants où toutes les violences sont permises et où les autorités policières ont perdu tout contrôle. Tenant compte que de nombreux voyageurs ont été agressés, volés, blessés et même tués, le passage de cette frontière est devenu un obstacle tellement important que pour nombre d’entre-nous, nous avons révisé nos plans de voyage, soit en choisissant d’autres moyens de transport ou d’autres destinations.

Ce problème perdurant et semblant insoluble par les autorités politiques des deux pays, un vieux projet refait surface et pourrait être une solution pour les voyageurs de la route.

Un traversier de Tampa Bay au Mexique ? Pour les vacanciers en Floride ou pour les voyageurs qui cherchent à entrer au Mexique autrement que par la frontière avec les E.-U., un nouveau service de ce genre pourrait être intéressant. .

La compagnie United Caribbean Lines voudrait lancer ce service au courant de 2012, et d’ici là, elle travaille à obtenir les ententes et les diverses autorisations gouvernementales nécessaires pour que le traversier entre en service le plus rapidement possible.

Entre-temps, UCL veut évaluer le mieux possible par sondage internet le marché potentiel pour un traversier Tampa Bay-Progreso (Yucatan). Ce sondage en ligne est disponible en français jusqu’au 30 septembre. Un signe d’intérêt de la part de tout grand voyageur intéressé pourrait donner un coup de pouce au projet, car la compagnie cherche à créer un service le plus utile possible pour les « snowbirds » et les autres vacanciers ou résidants long terme de la Floride et du Mexique. 

Que ce service proposé vous intéresse beaucoup, moyennement ou peu, vos réponses seraient utiles à la compagnie. Ainsi, les promoteurs apprécieraient le plus de réponses possible, en vous encourageant à y inclure autant d’information que vous êtes à l’aise de fournir. 

Si vous faites des allers-retours au Mexique ou si vous y résidez (ou dans n’importe quel autre pays de l’Amérique centrale ou de l’Amérique du Sud) pour moins de six mois par année, S.V.P. suivre le lien suivant vers le sondage « snowbirds »

Saviez-vous que le dernier ferry reliant Tampa au Mexique, nommé Yucatan Express, a quitté Tampa en 2003, la traversée durait 36 heures? En 1960, deux traversiers, Florida et Cuba, reliaient le port de Tampa à La Havane. Nous verrons peut-être ces services réapparaître un jour.

mardi 13 septembre 2011

St Andrews, N.B., ma découverte de l’été.

Située sur la baie de Fundy à l’endroit même où la rivière Ste-Croix qui est la frontière naturelle avec le Maine se déverse dans la baie, la petite ville fondée par un groupe de loyalistes venus de Nouvelle-Angleterre après la révolution américaine a gardé tout son charme original. Le tissu urbain constitué de bâtiments en bois dont certains ont plus de 200 ans est agrémenté de magnifiques bâtiments publics et de nombreuses églises classées au patrimoine du Nouveau-Brunswick. Bénéficiant d’un climat maritime, la température y est tempérée et très agréable. La rue principale longeant la baie et la rivière Ste-Croix est parsemée de restos, boutiques et commerces divers offrant des produits de qualité et originaux. De nombreux hôtels et B&B logés dans des bâtiments historiques permettent de séjourner en plein centre de la petite communauté. Un magnifique camping situé en bordure de mer et à quelques minutes à pied du centre de la ville est opéré par le club Kiwanis local.
Au XIXe siècle, de nombreuses riches familles anglophones montréalaises, dont les VanHorne, avaient leur résidence d’été à St. Andews et une communauté aisée demeure toujours sur place en saison estivale. De ce fait, on y trouve un jardin botanique, plusieurs édifices historiques transformés en musées gratuits et une vie culturelle active.

lundi 20 juin 2011

Les jardins de la seigneurie de Lotbinière

Pierre-Gustave Joly et Julie Christine Chartier de Lotbinière ont fait construire la maison en 1851. C’est à leur fils Henri-Gustave Joly de Lotbinière que l’on doit l’aménagement de la forêt et des jardins en bordure du fleuve Saint-Laurent.

jeudi 2 juin 2011

Jehan de Mandeville, grand voyageur?

Jehan de Mandeville est un explorateur et auteur d'un ouvrage intitulé le Livre des merveilles du monde qu'il rédigea à l'issue d'un voyage de 34 ans en Égypte, et dans différents pays d'Asie, jusqu'en Chine. Jean de Mandeville a d'abord étudié la médecine. Il est parti pour l’Égypte le jour de la Saint-Michel de 1322. Il a affirmé à son retour avoir été un mercenaire au service du sultan, alors en lutte avec les Bédouins. Passé d’Égypte en Palestine, il a suivi la route de la soie et a visité l’Inde, l'intérieur de l'Asie, et la Chine. Il aurait servi quinze années dans l’armée du grand khan. Après une absence de 34 ans, il est revenu en 1356, c'est-à-dire quelques années après la peste noire du XIVe siècle, qui a entraîné une saignée démographique en Europe dans les années 1347-1350.

Son livre (1356) a été un des plus lus et recopié du XIVe au XVIe siècle: 250 manuscrits nous en sont parvenus, écrits dans toutes les langues alors parlées en Europe. L'ouvrage, tombé dans l'oubli au XVIIe siècle, avec les progrès d'une géographie plus scientifique, fut discrédité au XIXe siècle par la découverte des sources utilisées par l'auteur qui se vit accusé de plagiat et de mensonge. Entre conte de voyage et traité savant, l'ouvrage décrit le monde connu au XIVe siècle, notamment l'Asie extrême-orientale. Il discute en particulier des possibilités théoriques de circumnavigation du monde, dans une société occidentale où l'on n'a pas conscience, en dehors des milieux cultivés, que la terre est sphérique. Mais c'est avant tout une véritable géographie médiévale qui se dessine à travers les lignes de Mandeville. L'oeuvre fait une large place à l'histoire, à la légende, à l'utopie aussi, le monde lointain des îles étant souvent offert en modèle à la Chrétienté. Prenant résolument parti pour une "terre habitée tout entour", Jehan de Mandeville lance un pressant appel à la circumnavigation, ce qui explique sans doute le succès de son livre jusqu'à la fin de la période des Grandes Découvertes. 

La Perse, l’Arabie, les Indes, la Chine restent des univers oniriques où vivent des créatures extraordinaires et où se produisent des événements légendaires véhiculées depuis des siècles puisqu’on les retrouve parfois à l’identique chez les auteurs de l’Antiquité. Mais ces légendes sont insérées dans un récit qui se veut moderne, où le voyageur narrateur se présente, se situe dans le temps et fournit au lecteur des preuves de son passage dans ces régions. Il se pose aussi en bon chrétien qui, en cette période encore très marquée par les croisades, veut raviver l’intérêt pour la Terre sainte. Il donne des détails réalistes, des éléments de mesure, des notions linguistiques, des remarques presque sociologiques sur les moeurs des peuples rencontrés.

Bien que son identité et la véracité de son récit de voyage fassent encore l’objet de controverse, Jean de Mandeville est sûrement à classer dans la catégorie des grands voyageurs.

vendredi 25 mars 2011

Quand et où partir

Un site internet peut vous aider à trouver la meilleure destination voyage compte tenu de la saison et des meilleures conditions climatiques. CapAustral recense 250 pays et territoires sur les 5 continents (Afrique, Amérique, Asie, Europe et Océanie) et facilite la préparation d'un voyage en indiquant mois par mois les destinations agréables à visiter. 
CapAustral indique également pour chaque pays, le climat des différentes régions et les conditions météorologiques de la capitale notamment (températures & précipitations) pour chaque mois de l'année. 
La rubrique "Quand partir" de chaque pays et les destinations indiquées mois par mois sont directement liées aux conditions climatiques des pays. La meilleure période indiquée permet de visiter généralement l'ensemble d'un pays et d'éviter de partir pendant une période climatique peu propice à la découverte du pays (fortes chaleurs, températures glaciales, saison des pluies…).
Pour consulter Cap Austral

jeudi 3 mars 2011

Hôtel - réserver sur le web via un consolidateur (histoire vécue)

Nous hésitons parfois à utiliser les sites des grossistes ou consolidateurs pour réserver des prestations de voyage comme une chambre d'hôtel. Voici une expérience que j'ai vécue cette semaine.

Je cherche une chambre d'hôtel pour une nuit à Brisbane entre deux vols. Dans un premier temps, je m'adresse à l'agence de voyages du patelin où j'habite cet hiver. On me propose un hôtel de la chaîne Accord, le Mercure au centre-ville pour la somme de 234 AUD$ la nuit. Une chambre de catégorie supérieure vue sur la ville pour deux personnes sans le petit déjeuner. Trop cher pour notre budget, nous décidons de faire une recherche sur internet. Je me rabats sur le site de l'hôtel, aucune chambre disponible. J'ai l'habitude d'utiliser TripAdvisor pour vérifier les commentaires des voyageurs et vérifier les prix. Comme nous cherchons une chambre pour un samedi soir, l'offre est plus limitée et les consolidateurs affiliés à TripAdvisor n'offrent aucune disponibilité pour plusieurs hôtels, mais Agoda offre une chambre  de catégorie supérieure vue sur la ville pour deux personnes sans le petit déjeuner à 155 AUD$ à l'hôtel Mercure. Je réserve facilement et je reçois instantanément le voucher à présenter à l'hôtel à l'arrivée.
Que faut-il conclure? Les prix varient énormément selon plusieurs variables qui souvent nous échappent. L'offre faite à travers les consolidateurs n'est pas toujours la meilleure et il est nécessaire de bien vérifier à partir de plusieurs sites, il faut donc avoir le temps et la patience. En fin de compte par ailleurs, il est possible de trouver les prestations qui nous conviennent compte tenu du rapport qualité-prix. Que penser de l'agence de voyages?

mardi 22 février 2011

Australie 2011 - Intempéries et catastrophes naturelles



Séjourner quelques mois dans un pays étranger c'est aussi partager le quotidien des résidents. Depuis janvier, nombre d'incidents climatiques et naturels perturbent la vie des Australiens et par conséquent la nôtre qui sommes de passage, mais qui vivont au quotidien avec ces personnes. Tout a débuté avec des pluies torrentielles en janvier dans le Queensland provoquant le débordement des fleuves et des rivières, la fermeture des routes, des aéroports et de certaines mines, la destruction des récoltes et de nombreux bâtiments. Par la suite, deux cyclones ont frappé à quelques jours d'intervalle la côte est du pays dont un fut extrêmement destructeur, Yasi. Pendant ce temps, les inondations faisaient des ravages dans l'état de Victoria au nord de Melbourne et d'immenses feux de buissons occasionnés par une sécheresse extrême dans l'ouest du pays menaçaient les habitations. Enfin, au même moment ou presque un autre cyclone frappait la région de Darwin, cette fois-ci au nord du pays. À chaque fois, les pertes matérielles sont énormes et plusieurs personnes y perdent la vie. Il est surprenant de voir la détermination et une certaine fatalité et surtout le sentiment d'entraide dont font preuves les dirigeants et la population australienne face à ces circonstances plus que dramatiques. La dernière catastrophe naturelle en liste vient de se produire dans la région de Christchurch en Nouvelle-Zélande toute proche où un tremblement de terre de magnitude 6,3 sur l'échelle de Richter a frappé aujourd'hui provoquant le décès de plusieurs résidents et la destruction d'une partie de la ville. Il existe de nombreux liens amicaux, familiaux et d'affaires entre les deux pays. Encore une fois, saluons le courage de cette population qui sait affronter avec détermination ces catastrophes climatiques et géologiques.
Consultez notre blogue de voyage

samedi 19 février 2011

Comment estimer le coût d'un séjour à l'étranger

Vous préparez un voyage et vous désirez estimer quels seront les coûts pour manger localement ou dans un restaurant, boire une bière ou un litre de lait, louer un appartement, prendre le taxi, dans différentes devises. Consultez le site Numbeo qui agrège une base de données sur le coût de la vie dans le monde selon les villes et les pays, et la rend disponible gratuitement sur son site Internet, via une carte Google Map. Pour des centaines de villes au monde, différents indices économiques sur le coût de la vie sont calculés, et chaque internaute peut y contribuer en entrant le prix de certains produits ou services, triés par catégories : restaurants, marchés, transport, services (télécommunications, énergies), sports et loisirs, vêtements, location et achat d’appartement ou de maison, salaires et finances. Voici donc un outil facile d'usage, gratuit et dont la fiabilité se confirmera à long terme nous permettant de mieux estimer le coût d'un séjour de court ou de longue durée dans un pays étranger.
Consultez Numbeo

lundi 7 février 2011

Un réseau d'accueil convivial, différent et gratuit, le Global Greeter Network

Le réseau des Greeters intéressera, j’en suis sûr,  les voyageurs. Qu'est-ce qu’un Greeter ? Découlant du mot anglais «greeting» ou salutation, le Greeter est un amoureux de sa ville et de sa région qui veut faire partager sa passion aux visiteurs. Il vous conseillera, il vous contera l’histoire locale, il vous accompagnera pour une visite guidée là où d’autres touristes ne vont pas. Il le fait gratuitement, juste pour le plaisir d’une balade avec vous pour quelques heures. Chaque Greeter est spécialisé, un vous emmènera pour une découverte à vélo, un autre sera intarissable sur les musées, un autre encore proposera des visites spéciales familles où les plus petits seront comblés.  Pas de visite standardisée, surtout pas ! Le Global Greeter Network a été fondé en 1992 à New York par Lynn Brook. Elle voulait faire connaître son New York. C'est-à-dire une « super grande petite ville » avec ses quartiers, ses petits commerces, ses restos sympas et ses habitants chaleureux qui prennent de leur temps pour vous aider. Maintenant, on trouve des Greeters dans 50 villes à travers le monde : Houston, New York, Chicago,  Toronto, Melbourne , Adelaide, Buenos Aires, Brighton, Kent, mais aussi des villes françaises comme Brest, Lyon, Marseille, Nantes et Paris etc. Pour prendre contact avec un Greeter, il suffit d’aller sur leur site Global Greeter Network qui vous renverra sur des sites locaux. Il s'agit d'un tourisme alternatif et participatif, fondé sur la gratuité, le volontariat et l’échange culturel. Il s’agit de créer des liens, de mieux vivre sa ville et de la faire comprendre. À quand la mise en place d'un réseau de Greeters à Montréal et à Québec?
Le site du Global Greeter Network

dimanche 6 février 2011

Darwin, la technologie et les affaires. S’adapter ou mourir!

C’est en lisant un éditorial du Sydney Morning Herald sur la terrasse de l’hôtel où je séjournais à Sydney le 27 janvier dernier que cette réflexion sur la nécessité d’adaptation m’est venue.

Depuis mon arrivé en Australie, au contact de cette société tellement moderne, à la fois comparable à l’Amérique ou à l’Europe, mais où tout se passe à l’envers de nous, de la conduite automobile à gauche jusqu’à la circulation sur les trottoirs et dans les escaliers mécaniques, je réfléchis à l’adaptabilité de l’humain dans ses habitudes et ses façons de faire. Si on fait abstraction de la culture aborigène, qui comme partout, a été ignorée par les colonisateurs anglais, je me retrouve dans une société à tradition britannique qui a su, au cours des 250 dernières années, adapter son mode de vie, son architecture, ses habitudes alimentaires et ses pratiques d’affaires à son environnement naturel, climatique et géographique. Encore plus, c’est en visitant le zoo de Sydney et les curieux animaux qui y vivent, que cette idée de l’application de la théorie de l’évolution de Darwin (http://fr.wikipedia.org/wiki/Évolution_(biologie) au milieu des affaires ici en Australie, mais aussi partout à travers le monde m’est venue.

La bulle technologique
Prenons l’exemple des sociétés formées à l’époque de la bulle technologique de la fin des années 90. Combien ont survécu à l’éclatement de 2000-2001? Un grand nombre sont carrément disparues avec comme conséquence des pertes énormes pour les investisseurs qui avaient parié sur l’apparition soudaine d’un monde technologique nouveau que personne ne comprenait vraiment. Les autres ont fait l’objet d’acquisitions à vil prix par des entreprises qui avaient une plus grande capacité d’anticipation. Tout comme l’avançait Darwin, seuls les plus forts et ceux qui ont une grande capacité d’adaptation survivent. À preuve, quelles sont les entreprises technologiques dominantes 10 ans plus tard? Souvenez-vous de Cognicase et de beaucoup d’autres.

Le voyage
Prenons maintenant l’exemple du domaine du voyage, un domaine auquel je suis particulièrement intéressé. Le développement des sites internet permettant de recueillir de l’information, de valider ces informations, de dénicher les aubaines et de réserver en ligne a été tellement fulgurant au cours des dernières années que les traditionnelles agences de voyages sont en péril. Elles cherchent par tous les moyens à s’adapter à la situation en misant sur le traditionnel “votre voyage est assuré par le fonds d’indemnisation” et en offrant à leur tour leurs meilleures aubaines sur leur site internet.

Mais pour combien de temps les grossistes, les compagnies aériennes et les hôteliers auront-ils encore besoin d’un agent de voyage et son agence ayant pignon sur rue pour les représenter? Voilà un autre exemple bien concret de la théorie «s’adapter ou mourir».

Le courtage immobilier
Que penser du domaine du courtage immobilier? Le succès d’offres de service sans commission telle que celle faite par «Duproprio.com» sur le net est annonciatrice de changements majeurs dans ce domaine d’activité.
Grâce à la technologie, les vendeurs comme les acheteurs de maison sont de mieux en mieux informés et avisés dans leurs transactions en ayant accès à une somme d’information égale et parfois même supérieure  à celle détenue par le courtier traditionnel et peuvent, pour plusieurs, très bien se passer des services du courtier immobilier pour arriver à conclure une vente ou un achat. Encore une fois, seules les entreprises pouvant adapter rapidement leur offre de service pourront survivre au cours des prochaines années. Il leur reste à trouver comment.

Les télécommunications
Un autre domaine technologique où les conditions de marché changent au rythme de l’avancement d’une tornade est le secteur des télécommunications. Au cours des vingt dernières années, nous avons assisté au phénomène de concentration et puis de convergence. Dans le domaine de la téléphonie et de la télédiffusion, seule la réglementation fédérale permet de garder un certain équilibre des forces du marché, mais au seul profit des entreprises qui ont la capacité de fixer la tarification à un seuil nulle part égalé ailleurs dans le monde. Mais, même le marché de la téléphonie cellulaire, de la distribution des signaux télévisuels et de l’échange de données sont soumis au processus d’adaptation. Il est prouvé maintenant que la jeune génération délaisse la télévision au profit d’internet et des sites de distribution vidéo qui offrent encore plus que de la télé sur mesure. Les conférences vidéo et les conférences téléphoniques via le Web sont accessibles à tous totalement gratuitement sur des plates-formes telles que Skype à condition de bénéficier d’un lien Wi-Fi. À titre d’exemple, j’ai suspendu mon lien cellulaire sur mon iPhone durant mon présent voyage au profit de l’utilisation de Skype pour l’ensemble de mes communications. Les lignes terrestres sont délaissées, autant par les individus que par les entreprises au profit des liens Web. Les entreprises de télécommunication sont sommées d’investir dans les réseaux à haut débit partout au pays. Jusqu’à maintenant les grandes entreprises de télécommunication ont réussi à garder un certain niveau d’adaptabilité souvent au détriment de la qualité du service. Je n’ose même pas aborder le sujet de mes déboires avec la supposée offre de service intégrée de Bell Canada!

Information écrite, musique,etc.
Parlons maintenant du domaine de l’information écrite, de l’édition et de la musique. On assiste actuellement à une bataille de titans afin de prendre le marché des tablettes (iPad et autres) et conséquemment celui de l’information, de  l’édition, de la publication des livres électroniques et de la musique (Amazon, iTunes, etc.). Quel sera le nouveau modèle d’affaires pour les maisons d’édition, pour les distributeurs et même pour les écrivains, rédacteurs, journalistes, musiciens, chanteurs et producteurs de toute nature? Encore une fois seuls les plus forts survivront. On peut décrier cette situation, mais on assiste ici à une pure application de la théorie de l’évolution énoncée par Darwin! Cette transformation risque de laisser de nombreux cadavres sur la voie du changement.

Le jeu
Que dire du domaine du jeu, les casinos et les machines à sous virtuels se content par centaine sur le Web, souvent localisé à Vanouatou, aux Îles Vierges Britanniques ou dans une réserve indienne à l’abri de la taxation, privant d’autant les gouvernements mondiaux des revenus conséquents.


Comment les casinos et leurs propriétaires gouvernementaux pourront-ils survivre faute d’adapter leur offre?

Le commerce de détail
Que peut-on envisager du côté du commerce de détail? Bien que la croissance du commerce de détail sur internet soit encore relativement faible, il semble qu’un grand nombre de biens de luxe (électronique, etc.) soient maintenant acquis directement du manufacturier ou d’un grossiste escompteur sans l’intermédiaire d’un détaillant. Viendra-t-il le jour où les boutiques de la rue Sainte-Catherine seront vides faisant par le fait même chuter la valeur de l’immobilier? Déjà, les pratiques de télétravail affectent la location d’espaces à bureaux dans les grands centres.

Le domaine financier
Malgré la crise financière affectant l’ensemble de l’économie mondiale, les plus riches deviennent de plus en plus riches et les paradis fiscaux abritent de plus en plus de capitaux à l'abri de la taxation. Cependant, des changements semblent se pointer à l’horizon. Les gouvernements du monde manquent de revenus pour financer leurs programmes sociaux. Des pressions insistantes sont mises sur les états délinquants pour que l’information demandée sur les sociétés et les individus bénéficiant de ces régimes soient fournis aux administrations requérantes. Les grandes banques internationales (Offshore) sont de plus en plus nerveuses. Les cas de coulage des listes d’investisseurs dans les paradis fiscaux sont de plus en plus fréquents que ce soit par vengeance, par souci d’équité ou pour toute autre raison, cette menace est bien réelle. WikiLeaks a déjà publié ce type d’information et le fera sûrement encore. Personne, ni aucune entreprise, ne sont à l’abri de telles révélations sur le Web avec les conséquences qui pourront en résulter. Déjà les choses changent. Certains états comme la Suisse ont commencé à changer leur pratique. Certains gouvernements pensent à réajuster le coût de la taxation à un niveau disons confortable, permettant ainsi de garder les profits de ces entreprises sur le territoire tout en éliminant le risque du scandale public. Qui saura s’adapter remportera sans doute la faveur des entreprises en priorité. Il restera à trouver la solution pour les revenus illégaux!

Conclusion
C’est un réel cliché de dire que nous sommes dans un monde en changement. Ce qui ne peut être un cliché, c’est la rapidité avec laquelle ces changements s’opèrent. Il ne se passe pas un trimestre sans qu’une avancée technologique ou scientifique majeure ne soit annoncée, commercialisée et promue à travers la planète. Jamais n’a t’on vu une telle rapidité de communication de l’information au service du développement humain. Aussi les entreprises tout comme les individus doivent-ils remettre en question leur façon de faire, leur offre de service et même leur avenir, non pas en établissant des plans quinquennaux ou triennaux comme à la bonne époque où le temps ne comptait pas, mais annuellement, et mieux encore semestriellement.

Monsieur Darwin  a constaté en son temps que les êtres vivants avaient la capacité de s’adapter à leur environnement et que ceux qui n’y parvenaient pas étaient condamnés à disparaître. Fondamentalement, la théorie de l’évolution demeure la même aujourd’hui comme il y a un million d’années. Ce qui distingue notre époque, lorsqu’appliqué au domaine des affaires, c’est le temps. Faute de temps pour nous adapter sommes-nous professionnellement et économiquement condamnés à disparaître? Est-ce que tout va trop vite? Peut-être!  ❒



dimanche 30 janvier 2011

Australie 2011

C'est à compter d'aujourd'hui que vous pouvez consulter notre blogue sur notre long séjour en Australie.
Notre voyage a débuté par un séjour de dix jours à Sydney et se poursuivra au cours des prochains mois dans l'état du Queensland au nord-est du pays.

lundi 10 janvier 2011

En voyage avec Frédérick Back

L'artiste Frédérick Back, dessinateur, réalisateur et activiste environnemental bien connu au Québec et au Canada pour son film «L'homme qui plantait des arbres» a été en son temps un voyageur comme je les aime, c'est à dire sensible à son environnement, aux beautés naturelles, aux styles architecturaux et aux humains les habitants dans la vie quotidienne. Monsieur Back a mis en ligne un musée virtuel de ses oeuvres et une section consacrée aux croquis pris à l'occasion de ses voyages dans les années 50, 60 et 70 qui sont autant d'occasions de voir à quoi pouvaient ressembler ces lieux à une époque maintenant révolue.

Pour consulter le site de Frédérick Back

mardi 4 janvier 2011

iPhone - réalité virtuelle en voyage (nouveau)

Ça y est, une application téléchargeable sur iPhone permet de superposer la réalité d'un décor urbain actuel à une scène du même lieu, photo, peinture, dessin datant de dizaine ou centaine d'années. Une telle application permet ainsi d'ajouter une dimension historique visuelle et informative à nos visites actuelles. L'application (Apps) Streetmuseum offerte par le Musée de Londres donne une perspective unique de l'ancien et du nouveau Londres. Des centaines d'images tirées de la collection du musée permettent de plonger virtuellement dans l'histoire de Londres, du grand incendie de 1666 aux années soixante.
Cette expérience ouvre de nouvelles perspectives très intéressantes en imaginant superposer des reconstructions tridimensionnelles afin de faciliter, entre autres, la compréhension des sites archéologiques de la planète que nous avons l'occasion de visiter. 
Le Musée McCord de Montréal pourrait trouver ici une occasion extraordinaire de mettre en valeur sa magnifique collection des archives photographiques du studio de William Notman qui a photographié Montréal, le Québec et le Canada au XIXe siècle. C'est à suivre...