Torremolinos
Nous avions déjà séjourné à Torremolinos il y a quelques années. C'est donc sans surprise que nous avons retrouvé sa magnifique promenade en bord de mer et ses pistes cyclables nous donnant accès à la ville depuis notre stationnement. Évidemment, le soleil était au rendez-vous comme toujours sur la «Costa del Sol», mais accompagné de forts vents qui ont eu comme effet de refroidir sensiblement la température.
C'est ainsi que nous avons tout doucement réintégré le mode de vie européen après avoir vécu dans la culture marocaine pendant trois mois. Le contraste est suffisant pour nous faire prendre conscience des différences qui existent entre ces deux univers. Discipline des conducteurs, ordonnancement du mobilier urbain, propreté générale des rues et terrains vagues, offre alimentaire dans les grandes surfaces sont autant de signes distinctifs de sociétés qui ont évolué différemment. En contrepartie, les valeurs humaines constatées dans nos rapports avec les Marocains que nous avons fréquentés autant dans la rue que dans nos relations professionnelles, souvent absentes dans nos sociétés dites développées, nous sont apparues moins présentes du côté européen. Nous y avons trouvé exactement ce que nous recherchons lors de nos voyages; soit un moment de réflexion sur les spécificités des différentes civilisations que nous souhaitons découvrir en regard de notre propre univers de vie. À plusieurs reprises, nous avons vu des Marocains de condition plus que modeste donner discrètement une pièce à un mendiant dans la rue. Cela nous semble beaucoup moins fréquent dans nos sociétés développées.
Taxi de Mijas - très écologique! |
Profitant du beau temps et des quelques jours de repos que nous nous sommes accordés, nous avons fait une brève escapade à Mijas, un petit village blanc dans la montagne à proximité de Torremolinos.
La Costa del Sol vue du village de Mijas. |
Bien que plus longue, nous avons choisi de prendre la route de la méditerranée afin de prolonger le plaisir du paysage entre mer et montagne. Jusqu'à Valence, les cultures sont souvent faites sous serres de plastique blanc, ce qui a comme conséquence de dégrader l'aspect visuel de ces immenses espaces dédiés à être le jardin de l'Europe.
Notre trajet en bleu. |
Valence
Le Miguelete, clocher de la cathédrale sur la plaza de la Reina |
La lonja |
La cour intérieure du bâtiment |
Colonne torsadée de la salle des contrats |
Le marché central |
Vous aimez le jambon? |
Finalement, nous ne pouvons passer sous silence la gare qui est un pur chef-d'oeuvre de l'art déco agrémenté de carreaux de faïence à l'effigie de l'activité agricole de l'époque.
La gare |
Une salle d'attente |
Il y avait beaucoup plus à voir à Valence. Nous sommes finalement partis avec la ferme intention d'y revenir lors d'un prochain voyage.
Après avoir parcouru le sud de la France en passant par Perpignan et y avoir affronté la violence de la tramontane et du mistral, nous nous sommes arrêtés chez des amies, Rose-Marie et Marie-Noëlle, à Clermont-Ferrand. Cette dernière étape mettant fin à notre errance pour le moment.
Carnet camping-car
Radio camping-car nous avait annoncé qu'il serait impossible de bivouaquer sur la côte méditerranéenne de l'Espagne en raison des règlements municipaux et des risques d'être cambriolés et même gazés. Sûrement que les règlements municipaux sont appliqués avec plus de sévérité en saison touristique. Il demeure néanmoins que nous avons pu bivouaquer sans problème dans des stationnements et même sur de petites rues tranquilles à l'écart des résidants à Torremolinos et à Valence sur recommandation d'amis camping-caristes. Merci à Évelyne et Jean-Pierre. Nous conservons ces références pour un prochain voyage hors-saison.
Nous nous retrouverons sans doute prochainement pour une nouvelle destination. Entre-temps, nous vous souhaitons un excellent printemps où que vous soyez.
Chantal et Yves
Aucun commentaire:
Publier un commentaire