vendredi 16 juillet 2010

Tremblant - Festival de blues

Le blues se définit comme une forme musicale vocale et instrumentale, dérivée des chants de travail des populations afro-américaines apparue aux États-Unis au début du XXe siècle. C'est un style où le (la) chanteur(euse) exprime sa tristesse et ses coups durs (d'où l'expression « avoir le blues »). Le blues a eu une influence majeure sur la musique populaire américaine, puisque l'on en retrouve des traces dans le jazz, le rhythm and blues, le rock and roll, le hard rock, la musique country, la soul, les musiques pop ou de variété et même dans la musique savante. Et c'est justement là que la confusion des genres peut s'installer.
Nous arrivons d'un séjour de 48 heures sur le site du 17e Festival international de Blues de Tremblant où nous avons assisté à une série de concerts en plein air totalement gratuits à l'exception du stationnement (10$ par jour). Tout au long de la journée à compter de 14h, les bluesmans se succèdent sur différentes scènes réparties au coeur du village touristique de la station de ski. Les horaires sont respectés avec précision et l'atmosphère qui se dégage de ces petits amphithéâtres où les artistes se produisent est tout à fait conforme à la tradition du blues qui se joue au milieu des spectateurs.
Bien que la majorité des artistes qui se sont produits proviennent de la plus pure tradition «blues», comme Morgan Davis ou encore Steve Strongman ou Harmonica Zeke, quelques groupes ont plutôt produit une prestation plus près du rhythm and blues et du rock and roll. Un hommage à été rendu à  feu Howlin' Wolf à l'occasion du centenaire de sa naissance par Monkey Junk et plusieurs artistes présents. Une session de jam que nous avons particulièrement appréciée a été improvisée en fin de spectacle.
Nous avons nettement plus apprécié les petits concerts d'une durée approximative d'une heure donnés sur de petites scènes à proximité du public et à la bonne franquette que les concerts donnés sur la méga scène Volkswagen à l'entrée du village où se sont produits le jeune et talentueux québécois Bobby Bazini de Mont-Laurier et Zachary Richard. Le design de ce lieu et la foule présente ne permettaient ni de voir ni d'entendre correctement  la prestation des artistes, ce qui n'est pas génial même gratuitement. Le festival se poursuit jusqu'au 19 juillet. Un évènement à ne pas manquer cette année et à l'avenir pour les amateurs de bonne musique.

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